La Grèce restera dans la zone euro… au prix de mesures d’austérité spectaculaires que Tsipras va devoir appliquer comme autant de couleuvres à avaler. La victoire idéologique des ultra-libéraux est totale. Le malaise, lui, est quasi total : ce « plan d’aide » a été imposé à coup de chantages et de menaces. Dans une lettre ouverte à ses « amis Allemands », DSK déplore « les conditions de cet accord (…) proprement effrayantes pour qui croit en l’avenir de l’Europe ». « Ce qui s’est passé pendant le week-end dernier est pour moi fondamentalement néfaste, presque mortifère ».
Le peuple grec servirait-il d’exemple pour ceux qui voudraient encore se rebeller ?